Category: Expos

✘ Museum of Sex ✘

Je reviens aujourd’hui vers vous,  pour vous présentez une expo que j’ai faite pendant mon voyage à New York. J’ai choisi ce musée pour vous prouvez qu’il n’y a pas de tabou et que tout les sujets sont abordables  » (: « .  By the way: I loved it 1 2- Premier film pornographique tourné sur un 35 mm -3 4 6 Cette robe est entièrement faite de « capotes »! ORIGINAL7 8« L’invention est l’unique preuve du génie – C.C »

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Tokyo, en son palais

Je vous présente une nouvelle série de photos, cette fois si au Palais de Tokyo. De multiples expositions sont actuellement en cours, toutes bien différentes les unes que les autres, mais absolument fascinantes.

« Nouvelles histoires de fantômes.. » IMG_0461 IMG_0463Nouvelles histoires de fantômes est une installation bouleversante conçue par Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger d’après le légendaire « Atlas Mnémosyne » de l’historien de l’art du début du XXe siècle, Aby Warburg. Ce qui en résulte n’est sans doute pas une exposition, ni une œuvre au sens traditionnel, mais  la présentation d’une méditation incomparable sur la façon dont la photographie et le cinéma ont prolongé à leur tour les chefs d’œuvre des artistes qui témoignent de ce que nous sommes.  Les deux artistes présentent au Palais de Tokyo une nouvelle évolution de la spectaculaire installation qu’ils conçurent au Fresnoy en 2012 et qui invite le visiteur à une plongée au cœur des scènes qui hantent notre regard.

 "Jamais la mer ne se retire..."

IMG_0488C’est un motif naturel, simple, épuré : la mer Méditerranée. Mais il ne s’agit pas pour autant d’un paysage. À la faveur du basculement de la caméra à 90 degrés lors de l’enregistrement, le rivage ne s’observe plus dans sa relation privilégiée avec la ligne d’horizon. Il s’élève de manière inlassable, insistant sur la verticalité de la prise de vue. Ce renversement met en valeur la planéité de l’image. Manière de libérer le spectateur du point de vue centré qui caractérisait la perspective albertienne. Il est ici face à une représentation quasi abstraite, un mouvement plastique, une matière. Il n’est plus assigné à une position unique : si le spectateur perd ses repères, c’est pour mieux réduire la distance et se réapproprier l’espace vidéo. La mer est déterritorialisée. Elle pourrait avoir été filmée sous d’autres latitudes que celles de la Corse. Peu importe. Car elle s’ouvre avant tout à un imaginaire. En dehors de tout ancrage géographique, de toute pesanteur.

"Aujourd'hui, le monde est mort.."
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78À travers une œuvre où la maîtrise technique se double d’une solide armature conceptuelle, Hiroshi Sugimoto  explore la nature du temps, de la perception et les origines de la conscience. « Aujourd’hui le monde est mort [Lost Human Genetic Archive] » est une nouvelle facette d’une exposition que Hiroshi Sugimoto élabore depuis une dizaine d’années en juxtaposant ses collections d’objets, provenant d’époques et de cultures disparates, et ses œuvres photographiques. Les objets de sa collection sont « ses doubles » et sont indispensables à l’artiste en tant que sources d’enseignements qui lui permettent de renouveler son art. En se nourrissant de références au roman « L’Étranger » d’Albert Camus et aux objets « ready-made » de Marcel Duchamp, l’artiste a mis en scène un monde après la fin de l’humanité : une vision personnelle de l’Histoire vue depuis l’avenir.

                                                                   "ALL THAT FALLS"IMG_0509                                                          Accroché au plafond, ou au sol?IMG_0510
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IMG_0517J’avoue ne pas réellement trouver les mots pour expliquer cette exposition aux multiples auteurs. Un seul mot d’ordre règne néanmoins: Renversant.

"Sheila Hicks "76

77Sheila Hicks investit la Grande Rotonde du Palais de Tokyo qu’elle envisage dans une perspective à la fois architecturale, picturale et sculpturale. Ce lieu de rencontre, d’échange et d’événements est conçu par l’artiste comme une œuvre architecturale évolutive, remplie de fibre colorée tissée, sculptée, tressée, sans cesse reconfigurée. À l’instar des variations climatiques, ces métamorphoses se déploient tout au long de l’année dans le Baôli de Sheila Hicks, modifiant progressivement les tonalités de la Grande Rotonde dans une interaction permanente entre l’espace et la couleur.

IMG_0492J’ai décidé de rentrer en métro.

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